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Affichage des articles du 2013

Homélie des 60 ans de sacerdoce du P. Albert ALLOUA

Détail icône St Pierre et St Paul offerte au Père Alloua  Dimanche 30 juin 2013 - Fête de l’église de Crolles - St Pierre et St Paul Fête des 60 ans de sacerdoce du Père Albert ALLOUA Frères et sœurs en célébrant aujourd’hui une double fête, celle du Père Alloua, ordonné prêtre il y a 60 ans, et celle de St Pierre et St Paul, patrons de notre église pour laquelle Albert tu t’es passionné et où tu as passé tant d’heures, nous sommes dans la joie et l’action de grâce. C’est une fête pour notre communauté qui se réjouit de ce que Dieu lui a donné par ceux qui l’ont guidée et formée à l’écoute de la Parole. Il y a 60 ans, Albert tu répondais “oui je le veux” à l’évêque de Grenoble, qui t’appelait au nom de l’Eglise et qui par l’imposition des mains et le don de l’Esprit-Saint faisait de toi un prêtre pour le service du Christ et de l’Eglise au milieu de ce monde. Le oui de notre jeunesse est rempli de confiance. Il est l’expression de la foi. C’est le oui tout aussi

La joie de la Foi.

Benoit XVI : LA JOIE DE LA FOI - Mediapaul 2012 Un petit ouvrage facile à lire à l'occasion de l'année de la foi.  A travers des extraits d'homélies, de catéchèses, d'encycliques, de discours etc.., du pape Benoit XVI, il est proposé de revisiter le credo.   Je vous propose un extrait : "En réalité, comme l'observait déjà St Augustin, nous voulons tous la "vie bienheureuse", le bonheur. Nous ne savons pas bien ce que c'est ni comment il est fait, mais nous nous sentons attirés par lui. Il s'agit là d'une espérance universelle, commune aux hommes de toutes les époques et de tous les lieux. L'expression "vie éternelle" voudrait donner un nom à cette attente inéluctable : non une succession sans fin, mais l'immersion dans l'océan de l'amour infini, dans lequel le temps, l'avant et l'après n'existe plus. Une plénitude de vie et de joie : voilà ce que nous espérons et attendons de notre vie ave

La Prière

Dimanche de la foi sur le thème de la prière.  Crolles 27 janvier 2013 Le thème de la prière est vaste et a déjà rempli quelques mètres d'étagères de spiritualité. Dans l'Evangile de ce jour Jésus se rend à la synagogue comme il en avait l'habitude, il vient rejoindre une prière communautaire, une liturgie de la Parole. Jésus prie régulièrement, sa vie même est prière puisqu'elle est en relation étroite avec son Père. Les Évangélistes précisent souvent que Jésus est en prière. Avant et après sa mission. Après avoir parlé et guérit les foules, il se retire à l'écart pour prier. Au petit matin les disciples le cherchent car il est parti, seul, dans la montagne pour prier. Il prie avant même sa mission dans le désert et jusqu'au jardin des oliviers ou sa prière exprime sa détresse. Jusque sur la croix ou il demande : « Père, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu'ils font » «  En tes mains je remet mon esprit » Jésus donne envie à ses discipl

La fête des noces de Cana

2ème Dimanche du Temps Ordinaire –  Année C Avec le récit des noces de Cana, nous sommes au début de l’Evangile de Jean. Ce texte est comme une porte qui nous montre ce que la venue du Fils bien aimé du Père accomplit en notre humanité. A la suite de la fête de Noël, de l'Epiphanie et du Baptême du Christ, nous avons là une théophanie, une manifestation de qui est Dieu et de la façon dont il se révèle à nous. Autrement dit, Jean souhaite davantage nous parler de la venue du Christ que de nous raconter un bon souvenir de mariage. D’ailleurs on ne sait même pas qui sont les mariés, ce n’est pas là l’important. Si à Noël nous avons célébré Dieu qui se fait homme, à l'Epiphanie le Christ comme lumière pour les nations, et le baptême du Christ comme celui qui nous donne d'être plongé dans cette relation de fils bien aimé du Père, la fête de Cana nous montre la venue du Christ comme la célébration d'une alliance nouvelle. D'ailleurs à regarder d

Baptême du Seigneur

PhR. 2012 Baptême du Seigneur – Année B Et non ! Jésus n'a pas été baptisé bébé ! Même si le baptême du Christ est dans la suite de la fête de la Nativité du Seigneur ce n'est pas Marie et Joseph qui sont venu voir Jean le baptiste pour ce baptême. A l'époque il y avait pour tout premier né : la présentation au temple, c'est ce que nous fêterons le 2 février. Alors pourquoi fêter le baptême du Christ pour clore ce temps de Noël ? Et bien parce que là aussi nous avons une manifestation qui nous donne le sens de l'incarnation. Comme à la crèche c'est un commencement. Le début du ministère publique de Jésus. Comme pour Noël ou l'Epiphanie, c'est une Théophanie : une manifestation de Dieu, non pas une « manif » comme celle de Paris aujourd'hui, mais une révélation qui se donne à voir et à entendre : « Celui-ci est mon fils bien aimé, en lui j'ai mis tout mon amour ! » Que nous dit cette manifestation de Dieu ?

Épiphanie 2013

PhR2006-Ste Foy lès Lyon Les Mages sur le chemin de la Foi. Épiphanie veut dire apparition de la lumière qui se lève. En célébrant l'Epiphanie, nous célébrons donc bien plus que la venue des Mages à la crèche, mais bien la venue de celui qui est la lumière pour l'humanité. Le Christ Sauveur du monde. Le Christ est né et c'est pour tous les hommes qu'il vient. La venue des Mages d'Orient, qui se mettent à en route à la suite d'une étoile et qui sont en recherche, nous rappelle que tous les peuples sont conviés à recevoir la lumière de Dieu qui se fait proche de chacun. Le Christ n'est pas venu pour un peuple seulement, ni même pour ceux qui l'auraient reconnu mais pour tous. Il est bon de se redire que le don de Dieu est gratuit et n'appartient en propre à personne. Chacun peut faire l'expérience à un moment ou l'autre de sa vie que le Christ est lumière qui guide les pas et donne à l'humanité un éclairage nou

Homélie 1er janvier 2013

Que le Seigneur vous bénisse et vous apporte la paix ! Il est de tradition de se souhaiter de bons vœux pour la nouvelle année. Peut-être tombons-nous d'ailleurs dans une forme d'automatisme en souhaitant largement une bonne année. Il arrive bien souvent que l'on ajoute : « surtout la santé, car c'est l'essentiel ». En effet, il semble déjà plus juste et plus essentiel de se souhaiter une bonne santé plutôt que la réussite, la richesse ou la gloire ! Cependant s'il est préférable d'être d'une santé qui ne nous fasse pas trop souffrir, nous sentons bien que notre bonheur ne se situe pas seulement là non plus. Vous allez me dire : il faut se contenter de ce que l'on a et vous auriez raison ! Mais si nous avons vraiment le désir pour l'autre qu'il puisse vivre une bonne et belle année, c'est que nous lui souhaitons de découvrir le bonheur. Et pas seulement un bonheur passager, provisoire, mais le meilleur, le pl